L’histoire de Bovrel

Le domaine de La Cour de Bovrel est un lieu chargé d’Histoire. Il a su traverser les siècles et être restauré tout en gardant son charme authentique..

Origines et histoire du manoir

On peut voir encore aujourd’hui datant du Moyen-Age, la trace d’une motte castrale (Xème ou XIème siècle) où se trouvait à l’origine le château probablement en bois puis le château féodal entouré de tours et de fossés remplis d’eau qui ont disparu au cours du temps.

La lignée des seigneurs qui se sont succédés dans la seigneurie de Bovrel se retrouve dans les « Montres » et les « Réformations ».
La « Montre » était la présentation par les nobles à leur suzerain de leurs possibilités guerrières : (écuyers avec armes et montures, archets armés, cottes de maille…).
La « Réformation » était un contrôle de l’état de « noble » et des privilèges liés à cet état. Pour échapper à certains impôts, les nobles devaient prouver leur noblesse.

C’est ainsi, par la montre et la réformation de 1427 que l’on remonte au Seigneur Messire Morice de Comenan, « chevalier ancien » qui demeure « avec ses gens » au manoir de Bovrel. Se succèderont ensuite à la seigneurie de Bovrel les familles de Quistinic, de Rosmadec et de L’Ollivier.
Cette seigneurie s’achève avec la triste histoire de Marie-Philippe de l’Ollivier de Saint-Maur, épouse du Marquis de Saint-Pern (mariage en 1741). Ils seront arrêtés le 12 octobre 1793 à Saint Malo, Marie-Philippe sera guillotinée le 20 juin 1794 et le Marquis mourra en prison la même année. Nous sommes en pleine révolution, la seigneurie de Bovrel est anéantie et disparaît.

La Cour de Bovrel porte ce nom car elle fût au fil des siècles le siège d’une cour de haute, moyenne et basse justice dépendant de la sénéchaussée de Ploërmel et présidée par ses Seigneurs. Le château, voit également naitre en 1752 l’écrivain romantique Joseph-Marie Loaisel de Tréogate dont l’œuvre romantique se situe entre Jean-Jacques Rousseau et Chateaubriand. C’est ainsi que cet écrivain breton est sorti de l’ombre.

Après la révolution, la Cour de Bovrel passe entre les mains de plusieurs propriétaires dont la famille Tregouet. Bovrel sera également transformée en ferme pendant plusieurs décennies.

Progressivement abandonnés, les bâtiments en mauvais état sont rachetés en 1969 par l’artiste peintre Jacques LE BRUSQ, professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Rennes. Son objectif est de faire revivre ce lieu et d’en restaurer les vieux murs pour y présenter des expositions.
La cour de Bovrel devient alors un foyer culturel d’art et d’artisanat à partir des années 1970. Des exposants : peintres, sculpteurs, graveurs, lissiers, photographes, potiers s’y rencontrent selon les programmations culturelles.

Puis c’est en 1990 que Christian Revol et son épouse Jacqueline de Larminat acquièrent la propriété et entreprennent la restauration de ce lieu chargé d’histoire. Que trouvent-ils en arrivant ? Fougères, ronces et orties ont pris possession des lieux. En « pataugeant » dans certains taillis ou poussaient quelques lys d’eau ils retrouvent la trace des anciennes douves. La motte féodale est redécouverte et mise à nue, des allées sont créées pour circuler au fur et à mesure du défrichage. La digue est retrouvée avec son mur de 4m ou plus. En faisant creuser la pièce d’eau, à 7m de profondeur un grand menhir couché est découvert, mais sa taille et son poids ne permettent pas de le redresser. Quand aux bâtiments, ils ne sont pas en bon état. L’aile qui avait servi de ferme (pressoir, étable, hangar) est à l’état d’abandon. Il faudra de longues années de restauration pour rendre à la Cour de Bovrel son visage d’aujourd’hui.

Lorsque l’on accède à l’enceinte du manoir, on remarque d’abord sur la gauche les ruines de l’ancienne chapelle de Bovrel ainsi qu’une rare collection d’ossarias datant de la période gallo-romaine et constituée par M. Reto, ancien maire de Saint Guyomard. A l’entrée, une figure de proue assez frustre dans le mur rappelle probablement Morice de Comenan. Dans la cour, les bâtiments en équerre sont datés du XVème ou XVIème siècle grâce à la porte de style Renaissance taillée en anse de panier et surmontée d’un blason (logotype de la Cour de Bovrel). Celui-ci, sculpté dans la pierre, garde le souvenir des armoiries du Seigneur qui construisit le château féodal. Donjon, tours et fossés remplis d’eau sont aujourd’hui enfouis sous le relief de l’autre côté de l’étang principal.

Exploitation du domaine

Aujourd’hui La Cour de Bovrel devient un domaine évènementiel au cadre de réception exceptionnel, vous permettant de célébrer le plus beau jour de votre vie ou de recevoir vos évènements d’entreprise.

Dès 2024, le site a vocation à recevoir des rendez-vous collectifs articulés autour de la Nature, de l’environnement et des Biens Communs : expositions, fondations, associations, animations en relation avec le scolaire et l’universitaire…

Nous avons hâte d’échanger sur vos projets et les nôtres qui auront quoiqu’il arrive un objectif : celui de magnifier la féerie de l’endroit par l’aventure humaine.

Les prestations du domaine

La Cour de Bovrel propose différentes prestations afin de répondre à vos besoins :

Mariages

Séminaires & autres évènements

Prestataires